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Saintes, la ville Gallo-Romaine

La Ville Antique Mediolanum Santonum s’étendait sur la rive gauche de la Charente.

Proche de l’entrée du site de l'amphithéâtre, un panneau d’information nous éclaire sur le passé gallo-romain de Saintes.
"La ville antique de Saintes joua sans doute dès le règne d’Auguste (25 avant J.-C., 14 après J.-C.) un rôle primordial, peut-être même celui de capitale de la grande province d’Aquitaine. Elle fut en tout cas la capitale du "pays" des Santons, ce peuple gaulois soumis, puis assimilé, qui allait donner son nom à la Saintonge.
C’est au tournant de notre ère que la cité se couvrit de grands monuments dont les seuls témoignages sont aujourd’hui les collections lapidaires du Musée Archéologique, l’Arc de Germanicus, les vestiges des thermes de Saint-Saloine et cet amphithéâtre.
Sous l’empereur Auguste, Agrippa avait ouvert une importante route depuis Lyon, capitale des Gaules, qui aboutissait au pont de Saintes à l’est, où elle franchissait la Charente, avant de marquer l’axe majeur de la ville, le Decumanus Maximus.
La rue qui contourne l’amphithéâtre était sans doute la sortie de la ville et la continuation de la Voie d’Agrippa vers Bordeaux.">

L'Amphithéâtre, le vestige le plus important de Mediolanum

L’amphithéâtre, plus connu sous le nom "Arènes de Saintes", est situé au nord, un peu à l’écart de la ville.

Saintes, les arênes et Saint-Eutrope
Saintes, l'amphithéâtre et le clocher de Saint-Eutrope

L’Amphithéâtre est un monument majeur du premier siècle après Jésus-Christ. Son histoire et ses caractéristiques nous sont expliquées sur un panneau d'information à l'entrée du site:
"Construit dans les années 40-50 après Jésus-Christ, sous le règne de l’empereur Claude, comme nous l’apprend un fragment de la dédicace, l’amphithéâtre est aujourd’hui le vestige le plus important de l’antique Mediolanum, puisque la presque totalité des autres édifices publics ou privés ont disparu.

C’est surtout le monument le mieux conservé de ce type dans l’ancienne Gaule « Chevelue », c’est-à-dire la Belgique et la France à l’exception des régions méditerranéennes (Rhône-Alpes, Provence et Languedoc).

La capacité de ce monument devait être de 12/15000 à 18/20000 places, selon les hypothèses, soit sans doute la totalité de la population de la ville. Il est de structure " mixte " : la plus grande partie est "pleine", les gradins s’appuyant directement sur les flancs du vallon, mais la partie orientale est construite entièrement avec des murs d’appui formant une structure " creuse ".

Saintes, les arênes
Saintes, l'amphithéâtre et sa structure

Saintes, arênes
Saintes, l'amphithéâtre et ses dimensions impressionnantes

L’amphithéâtre de Saintes, par ce système mixte déjà assez archaïque en son temps, est à rapprocher de ceux de Pompéi ou de Fréjus.

Le choix ingénieux du site fut encore amélioré par un remblai comblant le vallon à l’ouest, qui permit, outre sa fonction d’appui de la cavea, le passage de la route de Bordeaux (actuelle rue Lacurie). C’était là la limite de la ville antique.

Saintes, le remblai des arênes
Saintes, l'amphithéâtre et le remblai côté ouest

Après le 3ème siècle, la cité en déclin s’est considérablement rétrécie et l’amphithéâtre se retrouvait en rase campagne.
Il allait servir de carrière de pierre occasionnelle au Moyen-Âge, après son abandon."

L’Arc de Germanicus

Les témoignages de la ville gallo-romaine sont aujourd’hui présents sur les deux rives de la Charente alors que la ville de Mediolanum Santonum s’étendait sur la rive gauche.

En fait, l’arc romain de Germanicus était érigé sur le pont qui franchissait la Charente. Il a maintenant été remonté sur la rive droite.

Saintes, arc de Germanicus
Saintes, l'arc de Germanicus, reconstruit sur la rive droite de la Charente

"L'arc de Germanicus fut construit vers 18-19 après J.-C. par Caius Julius Rufus, notable santon. Dressé à l’entrée du pont romain aujourd’hui disparu, il était dédié à Tibère, Drusus et Germanicus.
Menacé lors de la destruction du pont, il fut démonté et reconstruit grâce à l’intervention de Prosper Mérimée en 1843".
Prosper Mérimée était alors inspecteur des Monuments Historiques.

Saintes, le fronton de l'arc de Germanicus
Saintes, l'arc de Germanicus, le fronton

Saintes, le pilier central de l'arc de Germanicus
Saintes, l'arc de Germanicus, le pilier central

Saintes, arc de Germanicus, base

Les vestiges du rempart romain à Saintes

On peut s'informer sur le rempart romain et en observer les vestiges, place des Récollets, rive gauche, proche de la Charente (quai de la République).

Les vestiges du rempart romain à Saintes

Les vestiges du rempart romain à Saintes
Saintes, place des Récollets, les vestiges du rempart romain

Saintes au temps des gladiateurs

Saintes, le poster des arênesNous vous recommandons de télécharger le poster "Les arènes de Saintes au temps des gladiateurs", édité par le Conseil Général de Charente-Maritime dans sa collection Voyage au coeur du Patrimoine.
Cette illustration de grande qualité nous fait pénétrer dans l'amphithéâtre et nous détaille les arènes de Mediolanum vers l'an 100, à l'apogée de la ville.

télécharger le poster des arènes de Saintes

Voyage au coeur du patrimoine de la Charente-Maritime

Liens

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